- éraflure
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éraflure [ eraflyr ] n. f.• 1671; de érafler1 ♦ Entaille superficielle, écorchure légère. Les ronces lui ont fait des éraflures aux jambes. ⇒ écorchure, égratignure; excoriation. « De longues éraflures zèbrent les épaules du dompteur » (Gautier).2 ♦ Légère entaille longiligne. Mur couvert d'éraflures.
● éraflure nom féminin Écorchure légère, entaille superficielle. ● éraflure (synonymes) nom féminin Écorchure légère, entaille superficielle.Synonymes :- égratignureérafluren. f. écorchure légère.⇒ÉRAFLURE, subst. fém.Écorchure légère, entaille superficielle. Éraflure au bras. (Quasi-)synon. égratignure. Je lavai le linge de mon éraflure devenue plaie (CHATEAUBR., Mém., t. 1, 1848, p. 420). Le faux lambris de chêne, égratigné d'éraflures plâtreuses (ZOLA, Joie de vivre, 1884, p. 815). La blessure n'était presque rien, une simple éraflure du cuir chevelu, qui avait saigné beaucoup (ZOLA, Débâcle, 1892, p. 357) :• « Je me couchais entre les caisses à chaque fusillade. Mais j'ai tout de même écopé un peu. »— « Écopé? »— « Oui », dit-elle en riant. « Un rien, une éraflure. »Elle désignait, sous les côtes, au pli de la taille, une cicatrice soyeuse.MARTIN DU G., Thib., Belle sais., 1923, p. 974.Prononc. et Orth. :[
] ou [-a-]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1671 erafleure (POMEY). Dér. du rad. de érafler; suff. -ure. Fréq. abs. littér. :37.éraflure [eʀaflyʀ] n. f.ÉTYM. 1671, erafleure; de érafler.❖1 Entaille superficielle, écorchure légère. || Les ronces, les barbelés lui ont fait de longues éraflures aux jambes. ⇒ Écorchure, égratignure, éraillement, éraillure; excoriation (didact.); blessure.1 De longues éraflures zèbrent les épaules du dompteur (…)2 Sur sa peau blanche, d'une blancheur de fille anémique, les éraflures, les entailles du charbon, laissaient des tatouages, des « greffes », comme disent les mineurs (…)Zola, Germinal, t. I, p. 129.2 Légère entaille longiligne. || Éraflure faite par une épingle, un clou, sur le bois, le cuir. || Mur couvert d'éraflures.
Encyclopédie Universelle. 2012.
